Ekoï (peuple)
Apparence
Les Ekoï sont une population d'Afrique de l'Ouest et centrale, vivant au sud du Nigeria, dans l'État de Cross River, également de l'autre côté de la frontière dans la région du Sud-Ouest du Cameroun[1]. Ils sont étroitement liés aux Efik et aux Ibibio[1].
Ethnonymie
[modifier | modifier le code]Selon les sources et le contexte, on rencontre notamment les formes suivantes : Eafen, Edjagam, Edjarem, Ejagham, Ejaghams, Ejam, Ekoïs, Ekoy, Ezam, Iyako, Koï, Njagham[2].
Langue
[modifier | modifier le code]Leur langue est l'ekoï (ou ejagham), une langue bantoue. En 2000 le nombre de locuteurs était estimé à 116 700, dont 67 300 pour le Nigeria et 49 400 pour le Cameroun[3].
Culture Ekoï
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) James Stuart Olson, « Ejagham », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 164 (ISBN 9780313279188)
- Source RAMEAU, BnF [1]
- (en) Fiche langue
[etu]
dans la base de données linguistique Ethnologue. - Château des Sforza
- Linden-Museum
- Carnegie Museum of Art
- Musée du quai Branly
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Ute Röschenthaler, Die Kunst der Frauen : zur Komplementarität von Nacktheit und Maskierung bei den Ejagham im Südwesten Kameruns, Verlag fur Wissenschaft und Bildung, Berlin, 1993, 287 p. (ISBN 3-86135-240-0) (d’après une thèse de la Freie Universität de Berlin, 1992)
- (en) Sandy Ojang Onor, The Ejagham nation in the Cross River Region of Nigeria, Kraft Books, Ibadan, 1994, 214 p. (ISBN 9782081515) (d’après une thèse de l’Université de Calabar, 1993)